• Place
    Palais de Chaillot
    Chaillot
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    En 1810, Napoléon 1er souhaitait bâtir sur la butte du village de Chaillot un « kremlin cent fois plus beau que celui de Moscou » en l'honneur du Roi de Rome, son fils de 2 ans. Avec un parc allant de la place de l'Étoile à Boulogne, tranquille. Le Palais du Trocadéro, lui, (du nom d'une victoire française de 1823 en Espagne) était une grandiose salle des fêtes de 5 000 personnes construite pour l'Exposition Universelle de 1878. Le palais actuel construit pour celle de 1937 fût le premier siège de l'ONU.
  • Place
    Le Grand Palais
    Triangle d'Or
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    Construit pour l''exposition universelle de 1900 comme pièce maîtresse de « l'axe républicain » (des Invalides au Palais de l'Élysée) en remplacement du vaste mais inconfortable Palais de l'Industrie de 1855, il porte le nom officiel de « Grand Palais des Beaux-Arts ». Sa verrière de 200 mètres de long pour 50 mètres de large et autant de hauteur utilise autant de métal que la Tour Eiffel. Utilisée successivement comme cirque, caserne, salon hippique, il fût entièrement rénové de 1993 à 2007.
  • Place
    Gare de Lyon [SNCF]
    Gare de Lyon
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    Troisième gare de Paris avec 90 millions de voyageurs par an, elle ouvre en 1849 sous le nom « d'Embarcadère de Montereau ». Reconstruite pour l'exposition de 1900, elle est agrémentée d'un beffroi, portant sur chacune de ses faces un immense cadran d'horloge. Arrêtée suite à la tempête de 1999, elle est remise en marche en 2005. Mais ne vous inquiétez pas, les trains n'ont jamais plus de cinq ans de retard. À l'étage, le magnifique « Train Bleu » n'est pas une locomotive mais un restaurant rutilant.
  • Place
    La Tour Eiffel
    Champ de Mars
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    Contestée par certains à l'origine, la tour Eiffel fut d'abord la vitrine du savoir-faire technique français, à l'occasion de l'exposition universelle de 1889, dont le thème était la Révolution française. Construite par Gustave Eiffel et initialement nommée « tour de 300 mètres », elle mesure en réalité 330 mètres, 6 mètres d'antennes ayant été ajoutées en 2022. Elle est le monument culturel payant le plus visité au monde. « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin », Apollinaire.
  • Place
    Gare de Champ de Mars - Tour Eiffel [RER C]
    Grenelle
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    La première gare du Champ de Mars est ouverte le 1er février 1867, pour l'Exposition Universelle de la même année s'y déroulant. Démontée peu après, des gares éphémères s'y succèdent pour les expositions de 1878, 1889, 1900 (date de la tranchée actuelle) et 1937. La jolie gare de 1878 est remontée à Asnières-sur-Seine en 1897, où elle se trouve toujours mais en sale état. Le Champ de Mars est rattachée à la ligne C du RER le 26 septembre 1979.
  • Place
    Gare du Pont de l'Alma [RER C]
    Gros Caillou
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    Gare ouverte le 12 avril 1900, sur la ligne des Invalides reliant l'esplanade de l'Exposition Universelle au Château de Versailles. Elle est rattachée à la ligne C du RER le 26 septembre 1979.
  • Place
    Gare des Invalides [RER C]
    Gros Caillou
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    Gare ouverte le 12 avril 1900, sur la ligne des Invalides reliant l'esplanade de l'Exposition Universelle au Château de Versailles. Jusqu'en 1935 elle desservira Granville, Brest et Angers, avant que le traffic ne soit redirigé vers Montparnasse. Le bâtiment accueille depuis 1948 l'aérogare d'Air France, ainsi que la cafet' de luxe pour parlementaire « Chez Françoise », au sous-sol. Elle est rattachée à la ligne C du RER le 26 septembre 1979, faisant ENFIN la jonction avec l'ancienne gare d'Orsay.
  • Place
    Musée d'Orsay
    Faubourg Saint-Germain
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    Le Palais d'Orsay, construit entre 1810 et 1840, accueillit le Conseil d''État et la Cour des Comptes avant d''être ravagé par les flammes de la Commune en 1870. Une gare monumentale est construite comme terminus de la ligne de Paris à Bordeaux, à l''occasion de l'Exposition Universelle de 1900. Transformé en musée en 1986, il fait le pont entre le Louvre et Pompidou en acceuillant la plus grande collection de peinture impressionniste au monde. On va voir l'Origine du Monde ?
  • Place
    Le Petit Palais
    Triangle d'Or
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    Construit pour l'Exposition Universelle de 1900 pour accueillir une « Rétrospective de l'art français », le Petit Palais devient « Palais des Beaux-Arts de la Ville de Paris » en 1902. Il est l’oeuvre de l'architecte Charles Girault, qui l'a conçu comme un trapèze réparti autour d'un jardin semi-circulaire. S'il accueille d'abord des collections de tableaux et statues, il s'ouvre ensuite à la photographie. Il est rénové de 2001 à 2005 pour permettre d'augmenter les espaces d'exposition.
  • Place
    Pont Alexandre III
    Triangle d'Or
    0
    Inauguré en 1900, le pont Alexandre III était destiné à symboliser l'amitié franco-russe. La première pierre fut d'ailleurs posée par le Tsar Nicolas II en 1896. La construction de cet ouvrage a été confiée aux ingénieurs Resal et Alby, et la partie décorative aux architectes Joseph Cassien Bernard et Gaston Cousin. Pour l'époque, c'est une véritable prouesse qui est réalisée en ne construisant d'une seule arche d'acier de 108 mètres de portée et de 40 mètres de large.
  • Place
    Porte monumentale de Binet [fantôme]
    Triangle d'Or
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    Bordant la place de la Concorde, la Porte Monumentale, dite Porte Binet, accueillait les visiteurs de l'exposition. Culminant à 45m de hauteur, elle offrait un espace couvert de 2500m2 aux 9 millions de visiteurs qui l'ont traversée. Sa voûte principale est dominée par une statue de la Parisienne. Deux minarets placés à droite et à gauche du monument sont reliés à celui-ci par deux grandes frises. Le point le plus remarqué restera l'utilisation de l'électricité pour l'illumination nocturne du monument.
  • Place
    Vélodrome Jacques Anquetil
    Bois de Vincennes
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    Inauguré en 1896, le Vélodrome municipal de Vincennes prend la suite du Vélodrome de l'Est, et prend rapidement le surnom de Cipale (aphérèse de « piste municipale »). Il fut l'un des principaux sites des Jeux olympiques de 1900 et de 1924. De 1968 à 1975, c'est à la Cipale que se fait l'arrivée du Tour de France. Eddy Merckx y gagne ses cinq tours et Jacques Anquetil y fera ses adieux. La Cipale sera d'ailleurs rebaptisée «Vélodrome Jacques Anquetil » en 1987. Le vélodrome fut en rénovation de 2012 à 2015.
  • Place
    Le Village Suisse
    Grenelle
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    Inspiré du village suisse de l'exposition universelle de Genève de 1896, celui de Paris est construit au pied d'une grande roue pour l'édition 1900. Préfigurant les attractions Disney, des chalets pittoresques sont posés sur une montagne factice de 50m faite de bois et de staff. Le village et la grande roue détruits en 1937, des chiffonniers s'installent dans les nacelles de cette dernière, vite chassés par des brocanteurs plus haut de gamme, installés dans des immeubles modernes depuis les années 1960.
  • Place
    Le Globe Céleste [fantôme]
    Grenelle
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    Ici se trouvait lors de l'exposition universelle de 1900, une sphère bleu et or de 45m. Posé sur un piédestal de 18m et recouvert par les constellations de la voûte céleste, ses visiteurs pouvaient admirer à l'intérieur l'évolution orbitale du soleil et des planètes grâce à d'ingénieux mécanismes tournant autour d'un globe terrestre de 36m. Une semaine après l'inauguration, la passerelle reliant l'attraction à l'exposition s'effondra, faisant 5 morts, condamnant cette ingénieuse vulgarisation scientifique.
  • Place
    Passerelle Debilly
    Chaillot
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    La passerelle est réalisée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, sous le nom de « passerelle de l'Exposition militaire ». Elle prend le nom de Jean Louis Debilly, général de Napoléon 1er mort à la bataille d'Iéna en 1806. Réalisée par l'architecte Jean Résal, également auteur du pont Alexandre III, sa charpente métallique est de facture beaucoup plus simple. Ce qui ne l'empêche pas d'être inscrite au monuments historiques depuis 1966.
  • Place
    Pont Rouelle
    Grenelle
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    Le pont Rouelle est conçu par l'architecte Bonnet à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, sur la ligne de Courcelles au Champ de Mars. Il porte le nom d'une proche, rendant hommage au chimiste Guillaume-François Rouelle, connu pour avoir apporté la notion de « base » à sa discipline. Long de 370m, plus de 8 millions de voyageurs l'empruntent lors de l'exposition. Emprunté ensuite par des convois de marchandises, il est désaffecté en 1937, avant d'être remis en service sur le RER C en 1988.
  • Place
    Galerie de paléontologie et d'anatomie comparée
    Jardin des Plantes
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    La galerie est inaugurée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. Conçue par l'architecte Ferdinand Dutert, ses 2 500 m2 accueillent près de 650 squelettes sur 80m de long. Fruit du travail des professeurs Albert Gaudry et Georges Pouchet, pères de l'évolutionnisme en France, ils permettent de comparer les évolutions du vivant en fonction de leur environnement, qu'il soit poisson, reptile, amphibien, volatile ou mammifère. La mezzanine est elle dédiée aux invertébrés.
  • Place
    La Ruche
    Brassens
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    Fondée en 1902 par le sculpteur Alfred Boucher, la Ruche est constituée d'éléments récupérés de l'Exposition universelle de 1900. Autour du pavillon des Vins conçu par Gustave Eiffel, on retrouve la grille d'entrée du pavillon des femmes et les caryatides du pavillon de l'Indonésie. C'est l'activité « bourdonnante » de Modigliani, Soutine, Epstein, Brancusi, Léger ou encore Chagall, ses jeunes résidents fauchés de l'époque, qui lui donna son nom. L'espace de co-working branchouille de l'époque quoi.
  • Place
    Aquarium de Paris
    Chaillot
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    Le site occupe d'anciennes carrières ayant servies d'écuries à la cavalerie de Napoléon 1er. Le mélange de foin, de crottin et d'humidité en fit le lieu d'origine des fameux champignons de Paris. Imaginé par l'architecte Combaz en 1867, l'aquarium fut une des attraction phare de l'Exposition universelle de 1878, et inspira 20 000 Lieux sous les Mers. Transformé et modernisé pour celle de 1937, il est alors avec ses 2500 poissons le plus grand du monde. Fermé en 1985 pour vétusté, il est reconstruit en 2006.
  • Place
    Palais du Champ de Mars [fantôme]
    Champ de Mars
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    Un massif édifice ovale de fer et de verre de 380m par 490m est bâti ici à l'occasion de l'Exposition universelle de 1867, faisant concurrence au Crystal Palace londonien. Sa galerie des machines est réalisée par le jeune Gustave Eiffel, 20 ans avant sa tour. Un nouveau palais est reconstruit pour l'expo de 1878, encore plus gigantesque : 340m par 700m, recouvrant toute l'esplanade. Ses galeries seront ensuite remontées pour faire le Hangar Y, le gymnase Jean Jaurès et les cinémas du bassin de la Villette.
  • Place
    Gymnase Jean Jaurès
    Le Bassin
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    Construit en 1888, il est initialement dénommé « gymnase d'Allemagne », mais change de nom en même temps que l'avenue en 1914 suite à une obscure brouille entre les deux pays. Sa halle centrale est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. L'architecte Charles Gautier y ajoute des bain-douches et un campanile en brique en 1914, et le tout est inscrit aux monuments historiques en 1994.
  • Place
    Cinéma Quai de Loire
    Le Bassin
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    La structure du bâtiment est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Reconstruite sur les deux fois 700 mètres des quais du bassin de la Villette, elle sert d'entrepôts à ce qui est alors le 3e port de France en tonnage (derrière le Havre et Marseille). Il ne reste aujourd'hui que ces deux pavillons, reconvertis en cinéma au début du 21e siècle. Une autre façon de voyager.
  • Place
    Hangar Y
    Meudon
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    La structure du bâtiment est en réalité un bout de la galerie des machines du Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. L'année suivante, ce bout est remonté à Meudon pour servir de hangar à ballon dirigeable sous les ordres du capitaine Charles Renard (sacripant). De sa nef de 24m de haut sortira en 1884 le dirigeable « La France », premier appareil à effectuer un vol en circuit fermé. Chagall y assemblera ensuite le plafond de l'Opéra Garnier en 1964.
  • Place
    Gare des Carbonnets [abandonné]
    Asnières
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    Ce bâtiment en piteux état n'est autre que la gare du Champ de Mars de l'Exposition internationale de 1878. Construite par l'architecte Juste Lisch, elle permettait de rejoindre la ligne de petite ceinture. En 1897 la Compagnie de l'Ouest décide de la remonter impasse des Carbonnets, pour remplacer ses ateliers d'Asnières et de Bois-Colombes, détruits par un cyclone. Terminus de la ligne de Saint-Lazare à Bois-Colombes entre 1924 et 1936, elle sert ensuite d'entrepôt, et attend toujours une nouvelle vie.
  • Place
    Pavillon de la Suède & de la Norvège (musée Robeyrt Fould)
    Courbevoie
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    Ce pavillon est initialement construit à l'intérieur du gigantesque Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Représentant la Suède & la Norvège, alors unis sous une même couronne, il est racheté et remonté ici par le prince Stirbey, aristocrate roumain également propriétaire du château de Bécon, dont ne reste que le parc. Servant à l'origine de d'atelier à l'artiste Consuelo Fould, fille adoptive du prince, il abrite désormais le musée de la ville de Courbevoie.
  • Place
    Pavillon des Indes
    Courbevoie
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    Ce pavillon est initialement construit à l'intérieur du gigantesque Palais du Champ de Mars de l'Exposition universelle de 1878. Commandité par le prince de Galles, qui en fait une vitrine de l'empire colonial britannique, il est racheté et remonté ici par le prince Stirbey, aristocrate roumain également propriétaire du château de Bécon, dont ne reste que le parc. Ce dernier l'offre à sa fille adoptive, l'artiste Consuelo Fould, dont l'atelier peut toujours se visiter aujourd'hui.
  • Place
    Palais de Tokyo
    Chaillot
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    Le quai Debilly, renommé quai de Tokyo en 1918 puis quai de New-York en 1945, accueillait au Moyen- ge une savonnerie. Transformée en orphelinat par Marie de Médicis, puis en manufacture royale de tapis en 1631, et enfin en manutention militaire en 1826. Le « Palais des Musées d'Art Moderne » est un des 3 bâtiments permanents de l'Exposition universelle de 1937. L'aile ouest accueille depuis 1999 le centre d'art contemporain éponyme, géré par l'état, et l'aile est le musée d'art moderne, géré par la ville.
  • Place
    Palais de la Découverte
    Triangle d'Or
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    Installé dans l'aile ouest du Grand Palais, construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, le Palais de la Découverte ouvre à l'occasion de celle de 1937. Conçu par le prix Nobel de physique Jean Perrin, son but est de « sortir la science des laboratoires » afin de montrer à tous les publics la « science en train de se faire ». À travers des ateliers interactifs, les visiteurs peuvent découvrir la physique, la chimie, l'astronomie, les sciences de la vie, et plein de trucs en « ie ».
  • Place
    Palais d'Iéna (Conseil économique, social et environnemental)
    Chaillot
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    Ce palais est construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937 comme « pavillon des travaux publics ». Il est conçu par l'architecte Auguste Perret, grand spécialiste du béton armé, auteur également du Théâtre des Champs-Élysées en 1913, de l'Église Notre-Dame du Raincy en 1923 ou encore de la reconstruction du Havre lancée en 1945. Le musée des Travaux Publics ouvert suite à l'expo ferme en 1955, laissant place au Conseil Économique, Social & Environnemental en 1959.
  • Place
    Palais des Fêtes de Romainville
    Romainville
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    Ce bâtiment de brique et de béton n'est autre que le pavillon de la Pologne de l'Exposition universelle de 1937. Les statues des gloires nationales polonaises Copernic et Chopin accueillait alors les visiteurs. Démonté des Jardins du Trocadéro, il est reconstruit sur les hauteurs de Romainville en 1939. Aucune idée du nombre de personnes qui s'y sont démontées à la vodka depuis par contre.
  • Place
    Jardin Tropical
    Bois de Vincennes
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    En 1899 est créé ici un jardin d'essai, destiné à tester et optimiser les cultures des colonies françaises (café, banane, cacao, caoutchouc), avant de les renvoyer en outre-mer. À l'occasion de l'exposition coloniale de 1907, les cultures deviennent des villages indigènes. Les pavillons du Bénin et de la Réunion de l'expo universelle de 1900 s'ajoutent aux sites congolais, malgache, indochinois, kanak, soudanais et touareg, peuplés d'indigènes immigrés et payés. Un vrai zoo humain, heureusement révolu.
  • Place
    Palais de la Porte Dorée (Musée de l'Histoire de l'Immigration)
    Montempoivre
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    Le palais est construit à l'occasion de l'exposition coloniale de 1931 par l'architecte Albert Laprade. Chef d'œuvre d'Art déco, son bas-relief, représentant les grands ports des colonies françaises, est l'œuvre d'Alfred Janniot, auteur de ceux du Palais de Tokyo et du décor du paquebot « Île-de-France ». Devenu en 1935 « musée de la France d'Outre-mer », les collections de ce dernier ont rejoint le musée du quai Branly en 2003. Le palais abrite depuis 2007 le musée de l'histoire de l'immigration.
  • Place
    Pavillon de Haïti-Hawaï
    La Garenne-Colombes
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    Ce pavillon est construit pour représenter Haïti lors de l'exposition universelle de 1889. Mais l'île, alors en pleine révolution, décide de le vendre au Royaume d'Hawaï. Les bonnets frygiens et le nom d'Haïti sont alors recouverts de peinture blanche et un blason aux couleurs du royaume installé. Il est revendu on ne sait comment à un certain Auguste Rémy Fauconnier, ancien marchand de bois, qui l'installe dès 1891 à la Garenne et monte des murs entre les poteaux.